La trame du puzzle à permis de construire une image « texte » en déconstruisant l’image originelle. Le lien entre le texte « Help » et l’intérieur de l’image se trouve naturellement. La lecture permet de rentrer dans l’image. Cette pièce est née en pleine pandémie de la Covid -19 ; elle évoque le changement climatique, et interpelle le regardeur sur son environnement proche. Les images ont ce pouvoir de dire les choses. « Une image vaut mieux qu’un long discours »
Cette série de deux compositions, s’inscrit dans la réalité de la crise sanitaire de la covid-19. « Ciel ! » se veux positif et nous rappelle la beauté des jours heureux.
La seconde proposition « Le ciel nous est tombé sur la tête… » illustre de manière minimaliste ce qui se joue sous nos yeux. Nous n’avons pas le contrôle de nos destinées, nous sommes à la merci de force supérieur.
Exposition collective (14 artistes) organisée par la ville de Martignas Sur Jalle, du 17 Mai au 19 Mai 2019.
De la poudre aux yeux.
Pétards étincelles ; écriture braille ; 2018
Le titre même m’a inspiré l’œuvre ; en pensant au pétard étincelle pour pistolet d’enfant, j’ai fais le lien entre le matériau et l’expression « De la poudre aux yeux ».
J’ai pour habitude de détourner les objets du quotidien, afin de questionner notre rapport au chose.
La forme ronde du pétard étincelle m’a fait penser à l’écriture braille et au contexte des mal voyants. Je trouvais intéressant de confronter ces deux éléments considérant la violence du silence (les non-dit) et le bruit de la détonation du pétard étincelle comme deux sources opposées mais égal par leurs effets.
Le pétard est rouge, comme pour signaler le danger imminent ; je le confronte ainsi aux objets de représentation du pouvoir que sont par exemple les voitures de course, ou bien encore une robe qui veut être vue !
Jeter de la poudre aux yeux , c’est vouloir impressionner l’autre… c’est se prévaloir d’un sentiment de supériorité.
Paparazzite 2018
J’ai souhaité par la suite réaliser des éléments graphiques à l’aide de ces pétards étincelles.
J’ai donc commencé une série intitulée Paparazzite, qui sont des dessins fait à partir de posture de photographe, rehaussé avec un ou plusieurs pétards étincelles.
Toujours pour faire le lien entre l’image et le matériau ; je m’en prends au photographe qui recherche l’image choc, en pénétrant parfois dans l’intimité de la vie de personnalité.
La forme en phylactère (bulle de bande dessinée) inspire mon travail depuis déjà quelques années ; sans doute mes origines avec Angoulême et son festival.
La silhouette, le corps et le bec des oiseaux forment naturellement un phylactère.
Cette analogie de forme, constitue une invention dans mon travail de dé-contextualisation, de détournement des choses proches.
Un simple puzzle de couple de perroquet, découpé symétriquement, de manière à donner une forme digitale à l’image, me permet de sortir de la convention du puzzle. Ainsi je créer, un objet qui fait oeuvre. L’image découpée n’est pas posé au mur, mais s’intègre à celui-ci et participe au rythme de l’espace de monstration.
La pelouse, les bruns d’herbes qui constituent ce parterre végétale, m’a inspiré cette installation réalisée en puzzle. A partir de ma propre photographie éditée en puzzle de 500 pièces , j’ai déconstruit l’image du gazon lambda pour obtenir une idée de Jardin à la Française. En réalisant une sorte de maquette par collage des pièces de puzzles sur une épaisseur de bois, on obtient un chemin de promenade dans ce jardin virtuel comme à pu le concevoir André Le Nôtre à son époque.